Bien.
Je reviens sur le passé. Je suis née
dans une France rurale arriérée, à une époque où l’étranger vivait dans le
village d’à côté.
Un temps lointain qui ne connaissait
ni les noirs, ni les arabes (mot bateau) sauf à ouvrir un livre ou aller
au cinéma.
Pour ma grand-mère, l’islam c’était
Shéhérazade, la danse du ventre et les langueurs des harems. Les noirs c’était
les négresses à plateau, les pagnes et les sagaies.
Et le monde était parfait ainsi.
Contrairement à ce que vous pourriez penser il n’y avait, en ces
représentations, aucun jugement de valeur.
Tout le monde avait le droit de
vivre comme il l’entendait chez lui et, au final, la plus grande indifférence
régnait quant à ces cultures exotiques.
Ensuite, j’ai voyagé. Pas en
Afrique, mais il y a des noirs ailleurs et je suis allée à leur rencontre. J’ai
vécu au moyen orient. Vécu, pas « passé ». J’ai vécu en Amérique du
Sud et du Nord. Vécu, pas « passé ».
Autant vous dire que j’ai vu toute
la palette de couleurs de l’espèce humaine.
Dans notre espèce il y a des races
différentes. Et ? Rien.
La couleur de peau des gens ne nous
renseigne pas utilement sur leurs qualités individuelles.
Il y a des abrutis et gens
intelligents absolument partout, de n’importe quelle couleur, de n’importe
quelle race, sur tous les continents.
Cette focalisation sur la couleur de
peau comme étalon de toutes choses c’est purement raciste et en 2020 le racisme
se porte bien. Le doigt de Charles Manson a remplacé celui de la Chapelle
Sixtine.
J’ai vécu dans des pays islamiques
très tranquillement.
Le seul racisme systémique que j’ai
noté c’est celui des USA. Je pense que celui d’Afrique du Sud était bien pire
mais je ne l’ai pas vécu.
Aux USA, les noirs étaient
ostracisés, c’est une réalité. Pas de blabla.
La première fois que je suis entrée
aux USA, la police de l’immigration mettait en cage (en cage) les
ressortissants jamaïcains, haïtiens, cubains, etc… à la descente de l’avion.
Tellement bien que je me suis sérieusement demandée si je n’allais pas « changer
de crémerie »…
Il y a un racisme affiché en 2020
qui n’existait pas au 20° siècle. C’est ma conclusion étayée par mon vécu.
En ce qui concerne l’islam. « Islamophobe »,
avoir peur de l’islam ? ça non plus, ça n’existait pas au 20° siècle. Qui
a peur du grand méchant loup ?
Non, mais changez-moi ce mot valise !
Il n’a aucune signification ! Il ne vaut rien dire et c’est bien pour cela
qu’il fut inventé !
On pourrait éventuellement craindre
une attaque au couteau musulmane, ok. Mais la peur de l’islam en temps que
religion, idéologie et politique, non.
On peut combattre une idéologie, ça
ne serait pas la première ou dernière fois de l’histoire humaine. Pourquoi en
avoir « peur » ?
C’est déjà un aveu de faiblesse.
C’est la loi du nombre de musulmans sur
des territoires vierges d’islam, d’une part, et la première guerre en Afghanistan
qui ont dévoilé la culture islamique au monde.
La démographie c’est des
territoires. Les territoires c’est la culture, l’ancrage des transmissions.
La transmission en France sera musulmane
dans les années à venir.
Ça ne vous plait pas ? Dommage !
Le réel reste incontournable. Pour le moment on parle avec une pudeur qui force
le respect de « territoires perdus » et de naissances allogènes
majoritaires.
Logiquement, donc… Mais la logique n’intéresse
personne !
Plutôt que d’en tirer des
conclusions utiles à tous on parle race et religion. Débile.
Qu’est-ce que la race ou la religion
ont à faire dans une lutte pour la terre ?
Les occidentaux sont allés chercher
l’opium et le pétrole (c’est pareil) pourquoi les orientaux et les sudistes ne
viendraient pas chercher l’eau courante et les hôpitaux?
Une guerre, c’est
une guerre, les gars !
Je suis menacée de tout en privé(*)
mais je ne suis pas la seule. Loin de là !
J’ai des ami-rtuels musulmans et
métisses blanc/noir qui le sont encore davantage.
Ha, ben…si, si !!! Eux aussi, ils sont "racistes islamophobes".
Nous communiquons ensemble par des
messages effacés immédiatement. N’importe quoi !!! En 2020 !
Pourquoi ? Je vous laisse deviner.
Une police s’est mise en place sur
les rézoos. Elle peut faire de ta vie un enfer. Et, pour certains, c’est l’horreur.
Fermer les commentaires, pour moi, c’est
un crève-cœur. Jamais je n’aurais pensé en arriver là quand j’ai commencé ce
blog.
Nous changeons d’époque sans le
sentir.
Qui s’intéresse aux petits blogueurs
forcés de se taire ou la raison qui les pousse à modérer (joli mot pour censurer) ce qui casse la
dynamique des échanges ?
Montrez-moi un espace 100% libre, il
n’en reste presque plus, hormis les forums « entre-soi »
communautarisés. De toutes communautés confondues.
Certains compatriotes veulent que 70
millions de français ne parlent que d’une seule voix ?
Un chef, un peuple, un discours et le
monde comme patrie ?
Oui.
Et sinon ? J’ai la réponse en
messages privés, vous aussi en réfléchissant un peu.
---- je sors sans relire et je
reviens pour continuer…inch’allah !
(*) la seule personne qui m’ait
offert son aide est un vieil ami algérien. Merci encore à lui !!! Il fut
le seul.