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Au 01/11/19.
Cahin-caha on va atteindre 30% de pauvres. 15% de miséreux déjà comptabilisés auxquels on ajoute ceux induits par cette réforme.
Si on ajoute « le halo » de la misère on sera à 50% de la population ...non, rien...
Au 01/11/19.
Cahin-caha on va atteindre 30% de pauvres. 15% de miséreux déjà comptabilisés auxquels on ajoute ceux induits par cette réforme.
Si on ajoute « le halo » de la misère on sera à 50% de la population ...non, rien...
il faudra avoir travaillé six mois lors des 24 derniers mois, contre quatre mois sur 28 aujourd’hui. Le seuil de « rechargement », qui permet de prolonger son indemnisation, passera à six mois de travail contre un seul actuellement. Cela va affecter un quart (27 %) des 2,6 millions de personnes qui auraient pu ouvrir un droit si les règles en vigueur avaient été maintenues. Ces 27 % représentent 710 000 personnes au total, impactées à divers titres:
- 200 000, soit 7 %, ne pourront plus ouvrir de droit du tout
- 210 000 pourront ouvrir un droit à une indemnité, mais retardée (un retard de 5 mois en moyenne)
- 300 000 pourront ouvrir un droit à une indemnité, mais la durée du versement de l’allocation sera raccourcie.
Cet aspect de la réforme permettra des économies très rapides : 900 millions d’euros en 2020, et 1 milliard en 2021, toujours selon l’Unédic.
La réforme introduit aussi une dégressivité des allocations pour les salariés dont les rémunérations dépassaient les 4 500 euros brut. L’indemnité baissera de 30 % après 6 mois. Cette mesure affectera 70 000 personnes par an et permettra d’économiser 220 millions d’euros par an.
Quant à l’ouverture de droits pour les personnes démissionnaires et les indépendants, elle est rigoureusement encadrée.
Les économies réalisées permettront un quasi-équilibre budgétaire en 2020 (300 millions d’euros de déficit), puis elles dégageront un excédent de 3 milliards d’euros en 2021 et 5,3 milliards en 2022.