Une vue aérienne de la ville de Severodvinsk, où ont été mesurées
les retombées radioactives consécutives à l’explosion du 8 août.
source image et article. Politiquement correct.
Sarov closed city. Article source.
Source pour revoir la modélisation de l'avancée du parcours du nuage dont on ne sait rien, ni la composition, ni la route de dispersion...
source image et article. Politiquement correct.
Sarov closed city. Article source.
Source pour revoir la modélisation de l'avancée du parcours du nuage dont on ne sait rien, ni la composition, ni la route de dispersion...
De coutume je ne reprends qu'une partie de l'article et je vous laisse lire la suite sur le site.
Aujourd'hui, je me permets de mettre en ligne l'intégralité de l'article (sauf contre ordre).
En effet l'article forme un tout cohérent qu'il m'est difficile de résumer sans le trahir. Je pense que les informations ainsi que les questionnements légitimes de l'AIPRI qui les accompagnent méritent le plus grand des respects du texte intégral.
______ Où en sommes nous de notre ADN au 30/08/19 ? Mystère et boules de feu :
Trois semaines sont passées depuis l’explosion à
caractère nucléaire qui est survenue dans une base d’essais de la marine militaire
du nord de la Russie. Des questions atomiques inquiétantes s’accumulent dans le silence
injustifiable autant des instances nationales russes qu’internationales qui ont
pourtant, elles aussi, accompli depuis de très nombreuses analyses radiologiques
des aérosols sans toutefois non plus faire part des résultats. On ignore encore si l’explosion a démembré une
batterie atomique « standard » fonctionnant à la décroissance
radioactive d’un seul radioélément bêta (Cs137, Sr90) ou
alpha (Pu238) ou bien d’un considérablement plus radiotoxique
« réacteur atomique miniaturisé » fonctionnant à la fission du Pu239
et à la décroissance féroce des plus de 800 produits de fissions créés là.
L’humanité démocratique ne semble au demeurant pas tenue de savoir ce qu’elle
respire depuis ce jour fatidique.
I : Et que ça
saute.
Le 8 août dernier
un missile
militaire russe à carburant liquide a explosé sur une plate-forme maritime
du centre de recherche militaro-industriel nucléaire de
Sarov. Semble-t-il suivie d’une seconde plus tard, l’énorme explosion s’est
produite à 9 h du matin heure locale, d’après les
autorités, durant « les essais d'alimentation en
radio-isotopes » du supposé dispositif thermoélectrique
atomique (RTG) qui fait là office de « chauffe-eau électrique
d’appoint » servant à maintenir le combustible liquide à une propice
température constante de 21 °C. La
détonation a tué au moins 7 personnes dont 5
ingénieurs atomiques en charge des opérations. S’il s’agissait d’une
batterie au Césium 137 ou au Strontium 90, une radioactivité d’au moins une dizaine
de milliers de Curie a dû être libérée dans l’environnement sous forme de
poussières fines.
Des équipes
NBC ont été dépêchées sur place et des blessés ont été transportés
nus dans des sacs plastiques transparents vers les hôpitaux. La ville de
Severodvinsk
située à 30 km du point d’explosion connaissait vers 10h30 un pic radioactif jusqu’à 20 fois supérieur au bruit de fond. Un ordre d’évacuation de
sa population a même été émané avant d’être rapidement levé. Le nuage toxique
s’est propagé durant les 8 premiers
jours d’abord à l’est jusqu’à la Sibérie avant, cela va sans dire, de
répandre ses restes suspendus partout dans l’hémisphère nord.
II : L’hypothèse d’un RTG.
Bien qu’avec proverbial retard, les
autorités russes ont reconnu la pollution nucléaire provoquée par l’explosion
du missile militaire contenant « une batterie atomique » tout en la
qualifiant d’office de « passagère ». Elles se sont également
empressées de bâillonner la transmission publique des données radiologiques de
leurs balises de détection à mode quelque peu paradoxal de preuve empirique du
caractère éphémère de la radioactivité relâchée. Rien n’a non plus bien sûr
été dévoilé ni du dispositif nucléaire utilisé –RTG « de
décroissance » ou mini-réacteur volant « de fission », ni de la
nature du ou des radioéléments concernés. Tout ceci est sous le sceau du secret
militaire. Il en va toujours ainsi partout lors de ces « accidents »
atomiques. Venant de leur part, le contraire serait suspect.
Quoi que disent les apaisantes propagandes
d’état, le péril représenté par la dispersion pulvérulente même d’un modique
RTG au Césium 137 « modérément radiotoxique » de 4 Watt est hélas
indéniable. Un tel RTG suppose en effet une source de Cs137 de 130,7
gr émettant 419,6 TBq -11,34 KCi-[1][3]. Or une telle activité concentre un
équivalent de dose ICRP par inhalation de 16,36 millions de Sievert -3,27
millions de doses létales- et de 5,45 millions de Sievert -1,09 millions de
doses létales- par ingestion. Une retombée homogène « parfaite » de
ces 130,68 gr à un taux de 15,0 Ci/km2 -172,85 milligrammes km2-
engendrerait en outre une zone interdite de 756 km2 tenant dans un
cercle de 16 km de rayon grand comme Paris et banlieue.
Un tel potentiel de 3,2 millions de morts
« à la Litvinenko » ou de 756 km2 de zone interdite
concentré en 130 grammes de matière n’est pas le fait d’un poison de pacotille.
Et ce n’est pas le plutonium 238 dont on gave les satellites qui rassurera non
plus. Pour ces mêmes 4 Watt « effectifs » celui-ci descend à 100
grammes de matière, chute à 1720 Curie mais, émetteur alpha, grimpe
vertigineusement à un équivalent de dose par inhalation de 7,01 milliards de
Sievert -1,4 milliards de doses létales- et par ingestion de 14,67 millions de
Sievert -2,93 millions de doses létales-. Une retombée homogène de ces 100,16
gr de Pu238 à un taux de 0,1 Ci/km2 -5,81 milligrammes km2-
engendrerait quant à elle une zone interdite plus grande que l’Ile-de-France
tenant dans un cercle de 74 km de rayon et couvrant 17,2 mille km2.
III: L’hypothèse d’un mini réacteur.
Il n’est pas non plus illégitime de se
demander si ce n’est pas un véritable petit réacteur atomique qui s‘est là
volatilisé. En tous cas depuis que le service météo Russe a
récemment déclaré avoir détecté dans l’air suite à l’explosion Sr91,
Ba139, Ba140 et La140, 4 éléments de fission
de très courte période nécessairement issus d’une réaction en chaine divergente
ou contrôlée. Si véridique, cette détection de 4 produits de fission labiles
interroge. Ce sont en effet là trop d’éléments de fissions et bien trop
« courts » pour un RTG « à décroissance » qui se
suffit d’un élément de période « longue » comme le Cs137
ou le Pu238. Cela ouvre
la porte au réacteur.
Mais en même temps force est aussi de reconnaitre que ce bilan radiologique
non chiffré est pour l’instant trop lacunaire pour permettre de trancher.
Car il est inexplicablement aussi dépourvu de mention d’éléments bien plus
communs et bien plus persistants tels que l’iode 131, le xénon 133, le césium
137 et le strontium 90 toujours concomitants en cas d’accident de réacteur ou
d’explosion atomique. Seulement leur détection permettrait de corroborer cette
hypothèse du réacteur. Que le service
météo les taise invite à la circonspection et à la quête de données
complémentaires décisives.
III Au plutonium ?
Ces données supplémentaires ne sont pas seulement
nécessaires elles sont aussi pressantes depuis qu’un article russe a affirmé qu’un
mini réacteur « volant » avec 70 kg de
plutonium 239 aurait là explosé. Nous ne
pouvons que souhaiter qu’il n’en soit pas du tout ainsi et réclamer
d’indispensables preuves objectives. Au-devant de telles allégations,
n’eussent-elles aucun crédit, on ne peut que s’activer à démontrer,
observations à la main, qu’il n’en est pas ainsi. Le devoir de la
radioprotection est également de vérifier par l’observation de terrain que les
fausses alarmes sont bien telles. S’agissant de l’un des radiotoxiques les plus
dangereux fabriqué par les atomistes, ici pulvérisé par kilo, ce serait
catastrophique sur le plan de la contamination interne des végétaux, des
animaux et des hommes. Nous le payerions ici-bas tous très cher en santé et nos
jeunes les premiers. Le plutonium en nanoparticules respirables c’est
pas du chocolat. Ses intenses ravages ionisants, il les commet dans un
microcosme histologique de 50 micromètres de rayon et de peu de cellules
vivantes. Ses très énergétiques particules alpha freinent brutalement dans ces
ténus tissus cellulaires qu’elle blesse à répétition à niveau moléculaire. Et
c’est justement là dans cet infiniment petit moléculaire inlassablement agressé
qui échappe à l’observation directe que se déclenchent en silence les maladies
et les tourments de l’ADN.
Aux négationnistes, bienvenue.
Seulement
les fous à lier se troubleraient-ils donc que des bombes sales volantes
puissent s’adonner à notre insu à de désastreux épandages radioactifs dans les
airs et sur les terres avant même que la guerre atomique qui contaminera
tout à jamais ne commence ? Au
moins sur ce point, aurons-nous bientôt droit de nous voir rassurés
vraiment ? Avec des données radiologiques poussées et fiables sur
l’état de l’air qui fait suite à cet énigmatique catastrophe nucléaire
dont on est loin de connaitre l’échelle. Cet air nous tous le respirons ici et
maintenant, négationnistes compris.
Qu’ils soient ici les bienvenus
dans leur monde.
Les propergols des bombes atomiques volantes souffrent le
froid atmosphérique et perdent en puissance propulsive. Un RTG évite que
celles-ci aient un inconvenant retard dans l’accomplissement de leur mission de
mort de masse et de contamination éternelle.
[2] Faute de ne plus
vraiment pouvoir tout censurer, la dernière mode internationale est de dire la
radioactivité momentanée et éternellement inoffensive.
Le rendement maximum du système thermocouple qui
convertit la chaleur produite par la radioactivité en électricité est de 7% et
réclame une charge radioactive 1/7% = 14,3 fois supérieure à la charge
théorique minimale. Pour une source de
Cs137 de 4 Watt cette charge minimale est de 4 Watt/0,437 Watt/gr =
9,15 gr. Un RTG de 4 Watt « effectifs » suppose dès lors une source
de Cs137 de 9,147 gr * 14,3 = 130,68 gr émettant 419,6 TBq -11,34 KCi-.
Le
rendement maximum du système thermocouple qui convertit la chaleur produite par
la radioactivité en électricité est de 7% et réclame une charge radioactive
1/7% = 14,3 fois supérieure à la charge théorique minimale. Pour une source de Cs137 de 4 Watt
cette charge minimale est de 4 Watt/0,437 Watt/gr = 9,15 gr. Un RTG de 4 Watt
« effectifs » suppose dès lors une source de Cs137 de 9,147 gr * 14,3
= 130,68 gr émettant 419,6 TBq -11,34 KCi-.
--------