les premiers camions du convoi d'aide humanitaire retournent en Russie (observateurs OSCE).
à mon avis, la Russie attend son heure.
elle ne peut pas laisser la Syrie, l'Iran, puis surtout le Kazakhstan s'éloigner de son "contrôle".
quid de la pensée sur russe sur ISIS ? il ne faut pas oublier le sort des tchétchènes et la guerre russe en Afghanistan.
de par les accords pour le gaz et le pétrole entre l'Asie centrale/Israël, la Russie est mis à l'écart.
la Russie a des accords en rouble et monnaie chinoise avec la Chine pour les livraisons de matières premières dans les deux sens, agricoles et énergétiques.
la Russie et la Chine seraient les premières des grandes puissances à utiliser la "Route de la Soie" pour les échanges de marchandises.
or, la Route de la Soie passe par toutes ces contrées. tous les tuyaux aussi.
la Russie parce qu'elle recule en Ukraine peut avancer masquée ou pas en Europe/Asie centrale.
(oublions que tout cela peut dégénérer d'un moment à l'autre).
à moins que.... non ?! la Russie ne soit poussée par la nécessité de surveiller très attentivement son flan sud-est que le Calife menace de sa présence.
La Voie de la Soie rénovée pourra relier la Chine à l’Europe via la Russie et les États d’Asie Centrale
(entretien paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°6-7/2014, http://www.zurzeit.at ).
à mon avis, la Russie attend son heure.
elle ne peut pas laisser la Syrie, l'Iran, puis surtout le Kazakhstan s'éloigner de son "contrôle".
quid de la pensée sur russe sur ISIS ? il ne faut pas oublier le sort des tchétchènes et la guerre russe en Afghanistan.
de par les accords pour le gaz et le pétrole entre l'Asie centrale/Israël, la Russie est mis à l'écart.
la Russie a des accords en rouble et monnaie chinoise avec la Chine pour les livraisons de matières premières dans les deux sens, agricoles et énergétiques.
la Russie et la Chine seraient les premières des grandes puissances à utiliser la "Route de la Soie" pour les échanges de marchandises.
or, la Route de la Soie passe par toutes ces contrées. tous les tuyaux aussi.
la Russie parce qu'elle recule en Ukraine peut avancer masquée ou pas en Europe/Asie centrale.
(oublions que tout cela peut dégénérer d'un moment à l'autre).
à moins que.... non ?! la Russie ne soit poussée par la nécessité de surveiller très attentivement son flan sud-est que le Calife menace de sa présence.
La Voie de la Soie rénovée pourra relier la Chine à l’Europe via la Russie et les États d’Asie Centrale
Les Américains
commencent, petit à petit, à reconnaître le danger que représente l’islamisme,
sujet principal de la politique américaine, en dépit de la montée en puissance
de la Chine. Ils savent aussi que l’islamisme est bien présent en Russie aussi.
Les observateurs internationaux sont conscients de cette menace parce que les
peuples musulmans du Caucase ont constitué récemment des facteurs de
turbulences voire des facteurs nettement belligènes. Je ne pense pas tant à la
Tchétchénie aujourd’hui mais plutôt au Daghestan. Les Russes se sentent très
menacés par le fondamentalisme islamique, facteur qui n’existait pas
auparavant. Lorsque je visitais l’Asie centrale en 1958, le fondamentalisme
n’était pas un sujet de discussion mais, entretemps, les choses ont changé par
l’attitude prise par les dirigeants locaux, tous jadis hauts fonctionnaires du
PCUS comme Nazarbaïev au Kazakstan. En un tourne-main, tous ces dirigeants
communistes se sont mués en despotes orientaux mais ils doivent agir sous la
pression de forces radicales islamistes, surtout en Ouzbékistan.
Le soutien
apporté à la Syrie repose sur plusieurs motifs: la Syrie a toujours été un
allié de l’ex-Union Soviétique et les Russes n’ont aucun intérêt à ce que la
Syrie tombe aux mains des extrémistes musulmans qui combattent aux côtés de l’opposition
ni aux mains d’Al Qaeda qui entend créer un “Etat islamique d’Irak et de
Syrie”. Obama semble lui aussi reconnaître, mais un peu tard, dans quelle
mélasse il est allé patauger. Nous ne devons pas oublier que la Fédération de
Russie elle-même —c’est-à-dire ce qui reste de la Russie après la désagrégation
de l’Union Soviétique— abrite au moins 25 millions de musulmans. Ceux-ci
n’habitent pas seulement dans les régions au Nord du Caucase mais aussi dans le
centre même de la Russie, le long de la Volga. A Kazan, où les aspirations à un
nationalisme tatar ne se sont pas encore faites valoir, on a édifié une
gigantesque mosquée qui, en dimensions, est bien plus vaste que le Kremlin
construit par Ivan le Terrible. J’ai appris qu’y oeuvraient des extrémistes
musulmans. Comme d’habitude, ces derniers reçoivent le soutien de prédicateurs
haineux venus d’Arabie saoudite.
(entretien paru dans “zur Zeit”, Vienne, n°6-7/2014, http://www.zurzeit.at ).