Les nanoparticules,
d’une taille comprise entre 1 et 100 nanomètres (1 à 100 milliardièmes de
mètre), sont utilisées dans des produits très variés: bâtiment,
peintures, solvants, matériaux de construction, chimie, cosmétique, médecine,
utilisations industrielles mais aussi raquettes de tennis ou crèmes solaires…
A l’échelle
nanométrique, la matière acquiert des propriétés nouvelles, riches en
applications mais qui compliquent d’autant l’évaluation de la toxicité.
Une substance a priori inoffensive peut devenir toxique si elle est utilisée
sous forme de nanomatériaux, disait l’Agence nationale de sécurité sanitaire de
l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) dans un rapport de
2010.
Depuis le
1er janvier, la France oblige ceux qui auront fabriqué, distribué ou importé
sur le territoire au moins 100 grammes d’une substance nanoparticulaire donnée
durant l’année 2012 à la signaler.
« Ces informations permettront de guider
les travaux de recherche et d’expertise sur les risques éventuels et les
mesures de gestion adaptées, notamment en faveur des populations les plus
sensibles ».
Ce premier recensement
chiffre à 282.000 tonnes le volume de nanoparticules produites en France et à
222.000 t le volume importé.
LOL !