La demande d’énergie mondiale va doubler d’ici 2050.
Et « durant
cet intervalle, nous aurons besoin de diviser par deux les émissions
mondiales de gaz à effet de serre si nous voulons maintenir l’évolution
des températures en deçà de 2°C. Il reste également 1,3 milliards de
personnes sans accès à l’électricité », écrivait déjà le World Energy Council en février.
la plupart des agendas
politiques du monde, puissances anciennes et émergentes en particulier,
replacent l’énergie en tête de leurs priorités.
Mais entre le boom des
gaz de schiste aux Etats-Unis, la crise économique en Europe, la
gourmandise énergétique de la Chine, les tensions sur la ressource
mondiale en eau, ou les désaccords restants sur la lutte contre le
réchauffement climatique, la diversité des actions menées ne permet pas
d’envisager l’avenir énergétique sereinement, estime l’organisation
mondiale, promotrice des sources d’énergie durable.
Cet absence de consensus global, « rend difficile le
développement et la mise en œuvre de politiques énergétiques de long
terme. Résultat, un risque accru pour l’industrie et les investisseurs,
auquel on devrait s’atteler si on veut tenir la promesse d’une
transition énergétique utile pour le futur », estiment les experts, dans leur rapport publié le 24 septembre.source
on sent bien que ça va être tendu....