Géocédille, Auteur. Merci !
"Le Mur".
« Domolib » était
le fer de lance de la nouvelle société de services qui devait résoudre tous les
problèmes qui s'étaient accumulés depuis des décennies. L'idée était de
construire un million de logements collectifs gratuits sur l'emplacement même
du périphérique désaffecté.
Un bâtiment unique, titanesque, protéiforme, de 40 étages qui devait faire le tour de la capitale et s'élever sur 40 étages.
Sur le papier, il produisait sa propre énergie, collectait l'eau de pluie et la rendait potable, incorporait son propre réseau de circulation horizontal Hyperloop, ses réfectoires collectifs, ses salles de sports, ses jardins verticaux produisant assez de nourriture non seulement pour ses usagers mais aussi pour le reste de la population urbaine. On devait y loger des milliers de migrants, de sdf, de rmistes dans des appartement scrupuleusement identiques utilisable à la demande pour une somme modique.
L'offre allait du 4 pièces pour familles nombreuses à la cellule de repos pouvant accueillir une personne allongée inspirée de certains hôtels japonais
Mais assez vite, les problèmes surgirent. Les migrants ne comprenait pas le concept de logement à la demande. Les ONG leurs avaient expliqué qu'ils avaient un droit au logement et ils refusaient de restituer les lieux à la fin de la location journalière. On décréta donc que c'était gratuit pour eux, ce qui donnât le signal du squat généralisé.
Sans rien dire, les blancs, bien que progressistes, désertèrent le service.
......
"Le Mur".
Après avoir subi plusieurs razzias, les métropoles d'Europe occidentale se
sont barricadées.
Le signal de l'action fut
le lynchage par la foule en colère du maire de Londres, Lord Azou Hamba
al-Masri, après qu'il eut qualifié la demande de sécurité des londoniens de
privilège frivole de nantis pour justifier l'absence de toute réaction.
A Paris, Josette Hispano, présidente de la République depuis que la
République se limitait à Paris lança la construction d'un mur sur le tracé du
périphérique qui était déjà en chantier depuis l'abolition de la voiture
individuelle et le projet « Domolib ».
Un bâtiment unique, titanesque, protéiforme, de 40 étages qui devait faire le tour de la capitale et s'élever sur 40 étages.
Sur le papier, il produisait sa propre énergie, collectait l'eau de pluie et la rendait potable, incorporait son propre réseau de circulation horizontal Hyperloop, ses réfectoires collectifs, ses salles de sports, ses jardins verticaux produisant assez de nourriture non seulement pour ses usagers mais aussi pour le reste de la population urbaine. On devait y loger des milliers de migrants, de sdf, de rmistes dans des appartement scrupuleusement identiques utilisable à la demande pour une somme modique.
L'offre allait du 4 pièces pour familles nombreuses à la cellule de repos pouvant accueillir une personne allongée inspirée de certains hôtels japonais
La première tranche qui a été achevée en 2023 fût le tronçon du périph qui
traversait le bois de Boulogne. Les premiers abonnés-résidents de Domolib'
souscrirent très rapidement avec enthousiasme. La nouvelle société inclusive
tenait sa succès story et elle était française!
Mais assez vite, les problèmes surgirent. Les migrants ne comprenait pas le concept de logement à la demande. Les ONG leurs avaient expliqué qu'ils avaient un droit au logement et ils refusaient de restituer les lieux à la fin de la location journalière. On décréta donc que c'était gratuit pour eux, ce qui donnât le signal du squat généralisé.
Sans rien dire, les blancs, bien que progressistes, désertèrent le service.
L'odeur laissée par les SDF, les seringues et capotes usagées qui trainaient et
la possibilité de payer pour un logement squatté eurent raison de leur
enthousiasme de principe.
Les serrures numériques avaient été hackées et une
série de viols et de vols avec barbarie avaient fait la une des sites
d'information.
Domlib' passa du statut de projet phare de la nouvelle société
de la diversité à celui de démonstration patente du privilège blanc.
Les
revenus des Domolib' fondirent comme neige au soleil et l'entretien avec. Aucun
des services intégrés ne fonctionnait plus. Les résidents commencèrent a couper
les arbres du bois de Boulogne pour se chauffer à l'hiver 2025.
C'est
à ce stade qu'il fut décidé de transformer le reste de l'ouvrage inachevé en
mur d'enceinte pour protéger la ville-monde des razzias.
Rungis étant tombé aux
mains du Califat d'Ile-de-Fronce la mairesse-présidente a du accepter de payer
un tribut de vassalité au calife Jamel.
Elle lui avait proposé de lui céder les
entreprises Vélib' et Domolib' mais le calif Jamel avait fait savoir dans un
sketch diplomatique que le tribut, qu'il avait présenté comme étant 'la
nouvelle économie de sévices' serait constitué de 72 blanches vierges de moins
de 25 ans et une tonne d'or en échange de l'accès au marché de Rungis à l'eau
courante et à l'électricité, bien qu'en réalité il ne sut pas précisément
comment les couper.
Hispano avait perdu la présidence quand après la mise en
place de 'l'économie de sévices' on s'est rendu compte que le marché de Rungis
avait été fermé et que le ravitaillement n'y arrivait déjà plus.
Elle fut remplacée à la présidence de la république par Rachida Tapie dans
l'espoir que ses origines amadouerait le calife Jamel. Les négociations
tournèrent mal et le Calife Jamel, après l'avoir faite décapiter sans façons, avait renvoyé sa tête aux parisiens.
Depuis Paris livrait les 72 blanches et la tonne d'or annuelle sans retard pour avoir l'eau et l'électricité.
Depuis Paris livrait les 72 blanches et la tonne d'or annuelle sans retard pour avoir l'eau et l'électricité.