Réponse @ Wendy21 juin 2019 à 05:22 : ici
Qu’est-ce qui cloche chez nous ? Je réponds en bleu.
Le fait qu'on nous ait sortis de notre chemin et que nous
l'ayons accepté tacitement.
Après 68, une partie de la jeunesse a commencé à prendre
conscience du fait qu'ils étaient esclaves et à refuser ce fait. On voulait
inventer un autre monde. On voulait être libres. Parmi mes amis, on a été
nombreux à quitter notre travail, notre logement et à partir quelques années
voir le monde. Et puis on revenait au bout de quelques mois ou quelques années,
et en quelques jours, on avait retrouvé un logement et un travail.
Et on consommait peu pour repartir un jour.
Nos parents sont sortis de la terre, de la
ruralité et nous sommes sortis des frontières.
Nous voulions voir le monde, rencontrer les
autres, les différences.
Nous travaillions pendant nos voyages, nous
étions souples, nous nous adaptions parce que nous étions très éduqués.
Beaucoup d’entre nous étudiaient, puis voyageaient,
puis reprenaient leurs études tout en travaillant dès qu’ils le pouvaient pour
rester libres. L’indépendance étaient le mot d’ordre. Financière et
psychologique.
On nous a balancé la drogue puis le sida. « La
libération des femmes » est une sombre plaisanterie. Le temps de
généraliser la pilule dans un monde où toutes les maladies vénériennes étaient
guérissables, nous nous sommes mis à tomber comme des mouches. Nos mères ont
profité de la contraception orale et nous des préservatifs hypoallergéniques
sous peine de mort.
Quand je lis certains commentaires hargneux au
sujet de la libération sexuelle qui d’après eux est la mère de tous les
maux, je ris.
La liberté sexuelle a duré à peine 10 ans
en France. Entre le moment où la pilule de seconde génération sans trop d’effets
secondaires a été au point (1970) et le début du sida en 80. Pour la majeure
partie d’entre nous, la liberté sexuelle a duré beaucoup moins !!!
2,3, 5 ans ?
L’herbe qui fait rire s’est transformée en seringue
d’héroïne. Sur les routes nous comptions nos morts.
Je remarque que nous étions absolument tous « gay-friendly »
sans le savoir à l’époque. Non racistes mais au contraire attirés par les
cultures exogènes.
Nous aimions le monde entier. Je note que ça
nous a tués. « L’Amour c’est le crime parfait ».
A notre pulsion de vie, ils nous ont opposé la pulsion
de mort.
« Jouir sans entrave », au final, ça a
été « mourir sans filet ».
Nous ne consommions rien que de nécessaire. Je
pense que c’est ça aussi qui a bloqué.
Nous avions le souvenir de la génération précédente,
de sa morale, de sa façon de vivre frugale et de son émancipation, de sa libération.
Libération de nos parents qui nous fut fatale, dans les faits.
Nous gardions le souvenir de la Terre et de ses
travaux, nous restions ancrés dans le réel.
Nous savions d’où nous venions et le mal que s’étaient
donné nos ancêtres pour sortir de leur état de métayers-ouvriers taillables et
corvéables.
Nous étions tout sauf esclaves.
Nous gardions en mémoire que « faire des
études » était un cadeau, pas un droit.
Nous voulions partager, nous voulions l’émancipation
des peuples.
Je crois qu'on cherchait vraiment à inventer un autre monde.
Mais notre soif de liberté n'arrangeait pas le grand patronat.
C'est dangereux des gens qui veulent être libres alors que
leur rôle est d'être esclaves et consommateurs.
Alors ils ont eu l'idée du siècle pour les fixer :
l'IMMIGRATION. Les esclaves sont retournés à leur place. Quand un jeune à la
"chance" d'avoir un boulot et un logement (logement qu'il loue 10
fois plus cher qu'avant l'arrivée de nos 15 millions de pépites assoiffées
de consommation), il ne lâche rien. Il reste avec sa peur de perdre son
boulot minable et son logement de merde.
C’est ce que j’appelle le management par la terreur.
Nous n’avons plus de place. Nous n’avons plus
notre place dans ce monde.
Nos parents quand ils ont quitté la ruralité pour
aller dans les HLM de Sarcelles se sont sentis enrichis par la ville, meilleur
salaire, accès à la culture, choix du travail, achat de leur maison…
Dans les faits ils nous ont dé-terrés et
maintenant nous sommes a-terrés. (le « a » privatif).
Je remarque qu’ils font la même aux africains.
Ils les jettent sur les routes sachant qu’ils seront des serfs s’ils veulent
revenir. Leurs terres auront disparu.
Je suis persuadée que sans cette immigration, la France serait devenue un très beau pays, que nous serions en train de créer une très belle société mais il y a eu les 15 millions pour nous bloquer dans notre émancipation... Et ils ne savent même pas que les zélites se débarrasseront d'eux lorsqu'ils ne seront plus utiles :)
Retourne-toi en arrière et regarde. Quand on parlait
du « rapprochement familial » qui d’entre nous était contre ? Personne
ou presque car :
1)
Nous étions compatissants.
2)
Nous n’avions pas anticipé ses
dérives.
3)
Nous pensions qu’avec une éducation
ad-hoc nous serions tous frères en République car liés par les mêmes intérêts
de non-possédants.
4)
Nous n’avons pas imaginé la haine
qui nous répondrait à coups de religiosité extravagante.
5)
Nous n’avions pas anticipé le poids
de l’obscurantisme ni le fait qu’il rassure énormément de gens sur cette
planète. Les « terre-plates » et les prophéties ne nous intéressaient
pas fondamentalement. Jamais nous n’aurions pensé devoir faire face à des gens
qui attendent un messie quelconque !
----
Nous avions les meilleurs thésards, les
meilleurs directeurs de thèses internationaux, le meilleur niveau d’études au
niveau mondial.
Aujourd’hui, en seulement 30 ans, plus aucune
fac française n’apparait dans le classement des universités avant la 25° place.
Hyper grave. Hyper grave. Hyper grave. La
majorité des post thèses des français depuis 20 ans se font ailleurs. Dont beaucoup
aux USA.
Alors qu’il y a encore 30 ans il fallait aussi un
directeur de thèse français pour valider un 3° cycle en Amérique.
Les petits gars qui font des tours de mobylettes
vrombissantes dans « les quartiers » à plus de 20 ans (!!!) s’en
moquent.
Parenthèse : Si M dépénalise la vente de
cannabis, quelle importance ? Maintenant, on vend du crack ou de l’héro ou
de la coke, en plein sous les caméras de la préfecture de police.
----Il n’y a plus de question de « remplacement
ou pas ». Puisque c’est fait.
Nous disparaissons naturellement avec le temps
et les immigrés sont jeunes et leur taux de fécondité est supérieur au nôtre.
En 2017, j’ai dit et répété qu’il n’y aurait pas
de 2022. Je persiste.
Les vieux électeurs de souche meurent, les jeunes
immigrés votent (ou pas) à leur tour.
La France de part sa géographie est vraiment une
gare de triage entre 3 continents avec un accès maritime au 4°.
Les zélites l’ont bien compris. La France peut
devenir le plus grand marché aux esclaves de tous les temps.
Les chinois nous achèveront. 😊
***Nous avons rêvé d’un monde meilleur et plus
juste en oubliant, peut-être, la nature fondamentale de l’humain qui est d’avoir
un territoire de chasse plus étendu pour nourrir une tribu plus nombreuse afin
d’organiser sa sécurité dans le but de produire des surplus et de prévenir la
disette.
Il n’y a pas d’égalité entre les humains. C’est
un but à atteindre, pas une vérité et encore moins une réalité.
Nous nous sommes comportés en frères nous
aurions dû nous comporter en guerriers comme tous nos ancêtres avant nous.
-------------------
En conclusion le commentaire de TIMEBUSTER,
merci ! ici.
Lorsque je dis qu'il faut essayer
peut-être une méthode moins douce de guérison radicale, je passe pour un
sanglant facho.
Mais crois que quitte à y aller,
en prison, j'aurais écorché cette ordure vivante.
Je l'aurais pelé jusqu'au jonc.
Je me serais même fait arrêter juste pour le traquer jusqu'à sa cellule.
Moi j'aurais fait le job quitte à
prendre les assises.
De nos jours ça philosophe
beaucoup trop avec la peine de mort et c'est pour ça que ces fumiers de tordus
se sentent intouchables.
Je préfère passer pour un taré de
yougo.
Comme ça personne ne s'approche
de ma famille. Une fois un type m'a dit qu'il savait que j'avais un fils, j'ai
pris ça pour une menace à la lettre.
En Croatie, ils donnent ce genre
du fumier à bouffer aux requins et au moins ça file droit. Qu'est-ce que c'est
que cette Europe ?
Où est la France que j'ai connu
quand ma mère est venue avec sa valise en carton dans une main et moi qui avais
cinq ans dans l'autre ?
Elle qui se levait chaque matin à
trois heures pour aller vider les boyaux à l'abattoir de Clermont-Ferrand. Et
dire qu'elle a réussi à acheter sept appartements sans parler du reste.
A cette époque, c'était encore
possible dans ce foutu pays de France.
Oui j'avoue que parfois il
m’arrive d'avoir la rage tant la France est devenue un pays de patafioles.
Qui a permis cette situation ?
Qui a laissé faire ces pourritures jusqu'à brûler Notre Dame de Paris ?
Personne ne bronche, personne ne
réagit. Il y a vraiment des balles qui se perdent.
Au prix ou ça coûte, il me reste
mes couteaux de cuisine. Tiens ! Je me suis même fabriqué une lance avec un
manche de pioche et du chatterton !
Oui je suis un grand taré, mais
au moins, ma petite nièce de douze ans peut prendre le bus scolaire sans qu'on
l'emmerde. D'ailleurs ce soir elle donne une représentation au théâtre et
j'irai la voir jouer.