Dans une étude publiée mercredi,la BCE explique que l'actuelle définition du taux de chômage
est "plutôt étroite". Une critique certes feutrée mais inhabituelle du
côté de Francfort.
Pour rappel, la définition du chômage qui fait force de loi est celle du Bureau International du Travail (BIT). Est ainsi considéré comme chômeur quelqu'un qui n'a pas d'emploi, est en recherche active et est disponible pour prendre un poste dans les deux prochaines semaines. source
En mettant bout à bout tous les "chômeurs oubliés" et les chômeurs déclarés la BCE arrive à un taux de chômage "large" à 18% en zone euro, soit presque le double du chiffre communiqué par Eurostat, à savoir 9,5% fin 2016.
conclusions de la BCE :
-en Allemagne, ce taux de chômage "large", n'a fait que baisser depuis 2005, où il était à 19%, pour se situer désormais à 9%.
-L'Italie, elle, est passée de 16% à 24%, fin 2013, chiffre qui a depuis stagné.
-L'Espagne, elle, est passée de 15% en 2008 à 37% fin 2013 mais a depuis redressé la barre (29% fin 2016), grâce à ses efforts entrepris pour réduire le chômage au prix d'importants sacrifices sur les salaires.
- la France. Dans l'Hexagone ce taux de chômage "élargi" n'a cessé de croître depuis 2005 pour s'élever à 18% à fin 2016. Soit pas loin du double du taux de chômage tel qu'il est communiqué par l'Insee (10% au dernier pointage).
Pour rappel, la définition du chômage qui fait force de loi est celle du Bureau International du Travail (BIT). Est ainsi considéré comme chômeur quelqu'un qui n'a pas d'emploi, est en recherche active et est disponible pour prendre un poste dans les deux prochaines semaines. source
En mettant bout à bout tous les "chômeurs oubliés" et les chômeurs déclarés la BCE arrive à un taux de chômage "large" à 18% en zone euro, soit presque le double du chiffre communiqué par Eurostat, à savoir 9,5% fin 2016.
conclusions de la BCE :
-en Allemagne, ce taux de chômage "large", n'a fait que baisser depuis 2005, où il était à 19%, pour se situer désormais à 9%.
-L'Italie, elle, est passée de 16% à 24%, fin 2013, chiffre qui a depuis stagné.
-L'Espagne, elle, est passée de 15% en 2008 à 37% fin 2013 mais a depuis redressé la barre (29% fin 2016), grâce à ses efforts entrepris pour réduire le chômage au prix d'importants sacrifices sur les salaires.
- la France. Dans l'Hexagone ce taux de chômage "élargi" n'a cessé de croître depuis 2005 pour s'élever à 18% à fin 2016. Soit pas loin du double du taux de chômage tel qu'il est communiqué par l'Insee (10% au dernier pointage).