Lors de la présentation, jeudi à l’Elysée, de « l’itinérance mémorielle et territoriale » (sic) que le chef de l’Etat compte effectuer dans l’Est et le Nord de la France, à l’occasion du centenaire de l’armistice de 1918, la question militaire a été abordée, comme nous l’évoquions quelques jours plus tôt sur ce blog.
« Le sens de cette commémoration, ce n’est pas de célébrer la victoire de 1918. Il n’y aura pas de défilé ou de parade militaires », indique-t-on à l’Elysée, où l’on refuse « une expression trop militaire ». On précise que cela a été négocié avec l’Allemagne, la chancelière Merkel étant une invitée de marque des cérémonies.
Si les armées organisent leur propre cérémonie aux Invalides pour rendre hommage aux militaires français, « le président de la République ne sera pas présent », précise l’Elysée.
« Le président de la République regarde l’histoire en face » dit-on à l’Elysée, ajoutant que « les combattants, qui seront au cœur des commémorations, étaient pour l’essentiel des civils que l’on avait armés ». Or, dans l’idée des Français d’aujourd’hui - qui se sont largement approprié ce centenaire - cette guerre fut d’abord « une grande hécatombe » et non une victoire militaire, contrairement aux Britanniques par exemple. « Pour les militaires, cela peut sembler un peu étrange » reconnait-on toutefois à la présidence.
Quoi qu’il en soit, l’idée de rendre hommage aux Maréchaux, et à travers eux aux officiers d’active, a du gros plomb dans l’aile. Au-delà du cas délicat de Philippe Pétain, c’est bien l’idée même d’un tel hommage qui coince en haut lieu. Le chef d’état-major des armées, grand admirateur des coloniaux Gallieni et Lyautey, devra trouver une autre occasion. Source
———- ok. Effacer la mémoire. Surtout une victoire.... l’an prochain je propose que nous nous excusions auprès de l’Allemagne en lui offrant une ou deux usines s’il nous en reste encore.
M sait que la population qui l’a élu, les vieux, ne sera pas aux urnes en 2022. Ceux qui seront toujours en vie seront trop occupés à faire la queue aux restos du cœur suite à la baisse de leur budget.
Certains territoires ne connaissent plus l’histoire ni ne s’y re-connaissent. En 2022 ils auront un poids démographique bien plus important que les vieux taxés.
M, le fossoyeur de cette nation mourante, trace sa route de liquidateur. Il n’y a plus de nation, simplement un territoire, « une gare », peuplée de mille cultures et mille idiomes, a- culturée, sous éduquée.
La suite est à rechercher vers le Brésil, par exemple. Entre l’a-culturation des années 60-70 et 2018, ils ont eu droit à la prévarication, la corruption et pour finir à la violence la plus brutale comme mode de vie.
[Au fait, on nous parle de « bandes ». Non, ce sont des gangs en formation plus ou moins avancée.]