Les drogues de synthèses, comme les «
sels
de bains», ce qu’a probablement consommé
le
«cannibale de Miami» avant de dévorer le visage d’un SDF, sont en
plein
essor et de plus en plus difficile à contrôler, rapporte Wired.
Depuis quelques années, le marché des
drogues «légales» a explosé aux Etats-Unis et en Europe, car à chaque fois qu’un composant
est proscrit, de l’autre côté de l’Atlantique, une nouvelle version de la
drogue de synthèse va être créée, afin d’échapper à la loi.
«Si vous voulez une quelconque preuve que les
drogues ont gagné face à la lutte anti-drogue il vous suffit de lire les
études scientifiques sur les défonces légales.»
Ces
drogues «légales» sont vendues en magasin et en ligne comme étant des produits
nettoyants, des sels de bains ou de l’encens, des produits clairement
identifiés comme non consommable par l’être humain, explique Ozarks First.
Pourtant, selon Mark Kearse, chef de police de la ville de Rolla (Missouri), le
marketing de ces produits est fait de telle sorte que les vendeurs comme les
acheteurs connaissent le vrai but de ces produits, celui de se défoncer, en toute légalité.
La multiplication des drogues «légales» (ces substances détournées de leur premier objet médical) met en lumière
l’inefficacité des politiques répressives menées par les autorités, dénoncent de
nombreux experts en Grande-Bretagne, selon le
quotidien The Guardian.
L’Observatoire européen des drogues et
des toxicomanies (OEDT) révèle en effet qu’entre les mois de janvier et mai 2011
plus de 20 nouvelles drogues «légales» sont arrivées sur les marchés
européens (soit près d'une par semaine). Paolo Deluca, chercheur au Psychonaut Research Project basé au King’s
College de Londres, précise que l’année dernière, l’OEDT avait dénombré 41 nouvelles
«substances psychoactives», faisant de 2010 une
«année record».
Pour lui, cette tendance de plus en plus marquée à la
«défonce légale»
(qui consiste à détourner
de leur usage traditionnel des produits autorisés et même
commercialisés), faisant de la Grande-Bretagne le premier marché en
Europe pour les drogues de synthèse, rend
«inefficace» toute mesure anti-drogue.
En avril 2010, deux substances de synthèse, la
méphédrone (aussi appelé
«miaou miaou») et la
naphyrone (plus connue sous le nom de
«NRG1») produites dans des laboratoires clandestins en Chine selon le magazine Scientific American et ayant connu un rapide succès au Royaume-Uni
,
ont été interdites outre-Manche. En France, il a fallu attendre quelques mois de plus
pour que la méphédrone, en vente en
toute légalité sur Internet, soit finalement
classée comme stupéfiant par l’Agence française de sécurité sanitaire
(AFSSAPS).
la méphédrone.
Cette drogue de synthèse a été interdite l’année dernière en Grande-Bretagne et
pourtant elle est désormais presque aussi populaire que la cocaïne chez les
jeunes de 16 à 24 ans, qui sont près de 300.000 à en avoir pris sur les 12 mois
précédant l’enquête (l'OFDT précise qu'en France
cette alternative à la cocaïne est beaucoup moins répandue
Le site d'information 100gf insiste quant à lui sur
le rôle important joué par Internet:
si les politiques d'interdiction sont de plus en plus inefficaces c'est
parce que maintenant, avant qu'une substance ne soit déclarée illégale,
au moins deux ou trois nouvelles drogues sont déjà en vente en ligne.
(sources Slate + huffing. post + les liens).
que des questions ici., par exemple.
comme j'en avais le sentiment il s'agit tout simplement de nous empoisonner avec notre assentiment, en commençant par les populations les plus fragiles, SDF et toxicos.
n'oublions pas que tout revient à la mer et à la terre et que ces délicieuses substances seront bientôt en vente libre via notre robinet d'eau froide.
le monde appartient définitivement aux chimistes.
le bon côté des choses c'est que "bien pétés" la fin nous sera plus douce !
(les zombis seraient donc des gens qui auraient trop longtemps trempés dans leur bain.)